Bernard, tu es génial, ce que tu as fais la est admirable !". Lors de la diffusion du Grand Charles, le film de Bernard Store, en 2006 sur France 2, Alain Delon a laissé ce message sur le portable de Bernard farci. Tous deux avaient déjà tourné ensemble Notre Histoire et Ne réveillez pas un flic qui dort et se vouent une admiration réciproque. "Il m’a offert une belle photographie du général avec sa femme Yvonne", se souvient Bernard Farcy que l’on reverra sous l’uniforme de l’homme du 18 juin, ce soir sur Arte. Pour se préparer à incarner ce personnage "extra-ordinaire", le comédien lyonnais s’était recueilli devant sa tombe, à Colombey-les-Deux-Eglises. "Lors du tournage, l’équipe entière s’est senti concernée, de Gaulle nous portait", raconte-t-il. Et d’ajouter : "Depuis Le Grand Charles, il n’y a plus beaucoup de projets qui m’impressionnent." Après la série des Taxi, où il prêtait sa verve à un commissaire farfelu, ce rôle à marqué un tournant dans sa carrière.

"Le fait de l’avoir joué avec 50 % de vanité et 50 % d’inconscience, j’ai placé la barre très haut", observe-t-il. "Avec Taxi, j’ai eu la notoriété, avec de Gaulle, de la considération, ce que je préfère, mais dans les deux cas, les exigences de jeu sont comparable."

Actuellement à l’affiche de la pièce Oscar au théâtre du Gymnase à Paris, Bernard Farcy prouve, une fois de plus, qu’il passe avec aisance du registre grave au comique. Pour l’heure, Bernard Farcy a envie d’un grand rôle du répertoire. Et dit se sentir prêt pour Richard III ou Le Bourgeois gentilhomme.

"Depuis le Grand Charles, il n'y a pas beaucoup de projets qui m'inpressionnent", confie Bernard Farcy