Taxi 4 retrouve le chemin de Marseille en avant-première.
« Un juste retour : c’est l’explication la plus simple, celle avancée par les producteurs de Taxi, pour justifier l’avant-première nationale de leur film hier à Marseille. En clair, en dépit de l’absence notable de Samy Nacéri, nulle sortie de route autour de Luc Besson – arrivé en début de soirée – et de Gérard Krawczyk, l’heureux réalisateur de « 3 épisodes et demi » sur les 4 de la franchise. Tous, même auront un petit mot navré pour leur camarade à la dérive. Car la bonne nouvelle de cet épisode 4, outre sa fidélité à Marseille et son esprit de famille, c’est… qu’il est bien meilleur que les précédents ! « Je suis d’accord, Taxi a retrouvé sa fraicheur initiale », acquiesçait en coup de vent Frédéric Diefenthal, un atterrissage dérouté à Nice pour cause de « brouillard à Marseille » - ceci n’est pas une galéjade – ayant quelque peu « freiné » sa participation (le comédien était obligé de s’en retourner à Paris pour cause de représentation théâtrale). « C’est un retour à la pure comédie. Il y a moins de cascades et beaucoup de clins d’œil, dont une parodie à Scarface », renchérissait Gérard Krawczyk. Vavavoum : un détail qui plaira au public ado, de Marseille ou d’ailleurs. Celui-là même qui idolâtre Al Pacino tout autant que le cinéma farceur. Un juste retour donc… Taxi 1, c’était 6,6 millions de spectateurs, Taxi 2, 10,3 millions et Taxi 3, 6 Millions. Pour ce 4ème volet, 860 copies du film inonderont la France. »
« J’aimerais que Samy sorte de son enfer. Même si ses actes méritent une sanction, il faut qu’il soit aidé. Car le Samy que je connais est un homme attendrissant et drôle », assurait le grand Bernard Farcy